By Guy Innes, Senior Project Manager, TAP-EDM

(Le français suit)

As an archipelago, Indonesia is endowed with substantive marine renewable resources. These resources support large sections of the country’s economy; from domestic and exported natural and farmed fish and seafood products (2.8% of GDP in 2020) to diving and beach tourism that attract millions of visitors and their holiday rupiah each year 6.1% of GDP in 2019. Ironically, Indonesia is one of the biggest contributors to plastic leakage into its seas and the ocean. Once leaked, plastics make their way into the marine ecosystem, inhibiting the growth and development of all marine life, including coral, natural fish stocks and other seafood. The economic, social and health impacts of this are incalculable.

Recognizing the magnitude of the issue and the consequence of plastic pollution on its economy and public health, the President of Indonesia has committed to reducing marine plastic debris by 70% before 2025. Moreover, by 2040, Indonesia plans to be fully transitioning to a circular economy. A circular economy is one in which there is none or very little waste produced. Everything that is made as part of the operating economy is reused or refashioned. Transition to a circular economy requires a number of transformations including (i) how resources are managed, (ii) how resources are converted to useable products; and (iii) what is done with the material afterwards.

A capital investment of USD 18.4 billion is needed to finance this 2040 target. While there is strong political will in Indonesia to make this transition, domestic financial resources are insufficient. Canada has pledged $5.5B in climate financing to help developing countries, including Indonesia, transition to low-carbon, climate-resilient, nature-positive, and inclusive sustainable development. Other bilateral and multi-lateral donors have made similar commitments. But this is not enough.

Enter the private sector. There has been a lot of buzz lately about new and innovative financing schemes to support the shortfall left behind by existing resources. Impact investing and blended financing are two approaches designed to draw in and attract private investment to address challenges and opportunities in infrastructure and services that have been traditionally financed by public and/or international donor resources. For investment from the private sector to occur, however, the investment must meet or beat market rates of return. Blended financing reduces the risks to the private investor of investing in high-risk public infrastructure projects that may or may not reach market returns. The government and donors back the project with financing to guarantee a market return to private investors.

To tap into blended financing to finance enhanced plastic waste management, Indonesia’s Coordinating Ministry of Maritime Affairs and Investment (CMMAI) has asked for Canada’s help via the Technical Assistance Partnership Expert Deployment Mechanism Project (TAP). Funded by Global Affairs Canada and implemented by Alinea International, TAP responds to requests like these by deploying Canadian experts to provide short-term technical assistance. TAP is a global initiative; covering Asia, Africa, Eastern and Central Europe, Latin America and the Caribbean. To assist Indonesia’s CMMAI, TAP has recruited two Canadian Experts; one is a leader in public finance with a background in Indonesian private-public partnerships (aka; blended financing) and the other is an electrical engineer with two decades of plastic waste management systems experience. The objective of this technical assistance initiative is to design a practical, realistic, market-based blended financing scheme that CMMAI and municipalities can use to access and/or enhance their waste management systems, processes and operations to end plastic leakage.

Semaine mondiale de l’eau : Réduire les débris plastiques marins en Indonésie

L’archipel indonésien est doté de ressources marines renouvelables considérables. Ces ressources soutiennent de larges pans de l’économie indonésienne, comme la pisciculture et la pêche commerciale de poissons et de fruits de mer, dont les exportations et les ventes internes représentaient 2,8 % du PIB en 2020 , et le tourisme de plongée et de bord de mer, qui attire des millions de visiteurs par année et dont les dépenses représentaient 6,1 % du PIB en 2019 . Ironiquement, l’Indonésie est l’un des pays qui contribuent le plus aux rejets de plastiques dans les mers et les océans. Or, les plastiques introduits dans l’eau s’insinuent dans tout l’écosystème marin et nuisent à la croissance et au développement de la vie marine, y compris des coraux, des poissons, des mollusques et des crustacés. Les conséquences économiques, sociales et sanitaires de cette pollution sont incalculables.

Devant l’ampleur du problème et des conséquences de la pollution par le plastique sur l’économique et la santé publique, le président de l’Indonésie s’est engagé à réduire les rejets de déchets de plastique en mer de 70 % d’ici 2025. De plus, le pays prévoit avoir terminé sa transition vers une économie circulaire d’ici 2040. L’économie circulaire est une économie qui génère peu ou pas de déchets. Tout ce qui est produit est réutilisé ou revalorisé. La transition vers une économie circulaire nécessite plusieurs transformations, notamment en ce qui concerne la gestion des ressources, la conversion des ressources en produits utilisables et l’utilisation subséquente des matériaux.

Un investissement de 23,8 milliards de dollars canadiens est nécessaire pour atteindre la cible de 2040. Si la volonté politique d’effectuer cette transition ne fait pas de doute en Indonésie, le pays n’a pas les ressources financières pour y parvenir. Le Canada s’est engagé à investir 5,5 milliards de dollars canadiens pour aider les pays en développement, dont l’Indonésie, à effectuer une transition vers un développement à faibles émissions de carbone, résilient aux changements climatiques, respectueux de l’environnement, inclusif et durable. D’autres donateurs bilatéraux et multilatéraux ont pris des engagements similaires. Mais ça ne suffit pas.

C’est alors qu’entre en scène le secteur privé. On entend beaucoup parler depuis quelque temps des nouvelles formes de financement pour combler les déficits de ressources actuels. L’investissement à retombées sociales et le financement mixte sont deux approches conçues pour attirer l’investissement privé afin de relever les défis et de saisir les occasions dans le domaine des services et des infrastructures, qui est traditionnellement financé par le secteur public ou les donateurs internationaux. Or, de tels investissements privés ne sont possibles que si les rendements égalent ou surpassent ceux du marché. Le financement mixte réduit les risques pour les investisseurs privés d’injecter des fonds dans des projets d’infrastructure publique à haut risque, qui pourraient ne pas procurer un rendement similaire à celui du marché. Le gouvernement et les donateurs soutiennent le projet en versant du financement pour garantir le rendement des investisseurs privés.

Le ministère coordonnateur des Affaires maritimes et de l’Investissement de l’Indonésie a donc demandé l’aide du Canada par l’entremise du Partenariat d’assistance technique – Mécanisme de déploiement d’experts (PAT) en vue d’obtenir du financement mixte pour l’amélioration de la gestion des déchets sur son territoire. Financé par Affaires mondiales Canada et mis en œuvre par Alinea International, le PAT répond à des demandes comme celle-ci en envoyant des experts canadiens offrir de l’assistance technique à court terme aux pays demandeurs. Le PAT est une initiative mondiale qui intervient en Asie, en Afrique, en Europe de l’Est, en Europe centrale, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Pour venir en aide au Ministère, le PAT a recruté deux experts canadiens. Le premier est un chef de file en finances publiques rompu aux partenariats publics-privés (financement mixte) en Indonésie. Le second est un ingénieur électricien possédant pas moins de 20 ans d’expérience dans les systèmes de gestion des déchets de plastique. L’objectif de cette initiative d’assistance technique est de concevoir un modèle de financement mixte réaliste, pratique et adapté au marché que le Ministère et les municipalités pourront utiliser